Un très bref aperçu de la vie de Diogène : il vivait dans un tonneau, mangeait de la pieuvre crue et des lupins.
Il proclamait: "
Kosmo polites eimi." "Je suis un citoyen du monde.",et comparait ses voyages à travers la Grèce à la migration des cigognes...

Exposition

Architecture durable au centre culturel suèdois jusqu'au 19 avril.
11 rue Payenne 75003 Paris
http://www.si.se/Centre-culturel-suedois/Francais/Centre-culturel-suedois/

Le BOIS évolue toujours…

Il est de notoriété publique que le bois dans le domaine de l’aménagement n’existe pas. Ce sont des bois avec des essences, des densités, des mises en œuvre différentes qui sont préconisées dans le cadre d’un projet particulier.

Jusqu’à présent ces bois étaient utilisés dans leur aspect massif ou avec des « process » reprenant cet aspect: tels; le lamellé collé, le bois abouté voir même reconstitué.
Aujourd’hui la technologie croise les performances des matières et permet de créer de nouveaux matériaux à base de bois.

Depuis quelques années, il est question de bois composite.
Ce terme regroupe en fait une famille dont la caractéristique commune est de combiner des fibres de bois avec une autre matière. Ces amalgames permettent de nouveaux usages tout en conservant les caractéristiques d’usinage du bois massif.
Les fibres de bois sont généralement issues de la filière du recyclage, les essences employées, le sont également dans le cadre d’un développement écologique et économique (épicéa, sapin, douglas, peuplier, mélèze, pin sylvestre).
Les fibres de bois représentent jusqu’à 70% de ce mélange, composé ensuite de polymères, d’élastomères ou de ciment, en fonction de l’utilisation souhaitée.

En ce qui concerne les bois polymères, ils peuvent être composés de trois « additifs » au bois différents : le PP (polypropylène), le PE (polyéthylène) et le PVC. Ceux-ci étant classés dans l’ordre croissant d’atteinte à l’environnement. Ces composites proches de l’aspect et du toucher du bois, très résistants et nécessitants peu d’entretien, sont principalement utilisés pour le bardage, les terrasses, les clôtures, les portails et les menuiseries d’extérieur.











Bardage WEX Fibre de bois et PP recyclés
Ets Piveteau



Pour les bois élastomères, le liant peut être une résine, voir des cires ou des liants naturels ainsi que des pigments permettant de réaliser une pâte. Celle-ci est utilisée de la même manière que les plastiques, par extrusion (forme chauffée) permettant ainsi de réaliser du mobilier et des profilés utilisés dans différents domaines, notamment nautique. On peut considérer aujourd’hui que c’est un concurrent écologique au plastique.














Chaise en bois composite extrudé
Design Alain Bertaud


Pour les bois ciment, ce liant permet entre autre la fabrication de bardages imputrescibles teintés dans la masse ou de structures planchers, alliant résistance et légèreté.






Bardage Bois/ciment
imputrescible et teinté dans la masse



Dans cet état d’esprit de recherche autour du bois, un nouveau traitement réellement écologique est mis en œuvre. Il s’agit du procédé nommé THT pour très haute température. Le bois de pays (au transport limité) est cuit sous pression contrôlée à 200/270°, ce qui le rend stable, presque imputrescible avec une couleur et une odeur proche du caramel. Il est utilisé en mobilier et revêtement de sol intérieur et extérieur.


Chêne THT. . Tilleul THT

Bouleau THT. . Frêne THT

Maisons passives

Les derniers numéros des revues Archistorm, Ecologik et Architecture à vivre consacrent des articles sur la construction écologique et notamment la maison passive.

Le principe de la maison passive est de ne pas avoir besoin d'être chauffée, ou peu quelque soit la zone climatique où elle se trouve.

Trois principes sont essentiels pour réaliser une architecture passive;

1- Capter et stocker la chaleur
On travaille sur l'orientation du bâtiment (façade sud) et les ouvertures ( dimensions et orientations) afin de recueillir la chaleur solaire, ainsi que sur l'inertie des matériaux afin qu'ils restituent lentement la chaleur accumulée.


2- Isoler
L'ensemble des éléments de façades: murs et fenêtres ainsi que
la toiture sont pris en compte de manière cohérente.
En utilisant des matériaux performants, en général plus épais que les matériaux habituels, et en mettant en oeuvre des techniques et procédés dit "innovants", isolation par l'extérieur, traitement des ponts thermiques, vitrage super-isolant ( triple vitrage ou double vitrage simple), volets intérieurs, etc.


3- Ventiler
L'indice de renouvellement de l'air (n50) doit être égal ou inférieur à 0,6h-1 (ce qui signifie qu'en une heure, le volume total d'air contenu dans l'habitation ne doit pas se dissiper plus de 0,6 fois).
La construction est complétée d'une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) à double flux qui permet d'extraire l'air vicié des pièces humides (cuisine, salle de bain) et d'amener de l'air frais dans les pièces à vivre.
La VMC peut être couplée d'un échangeur thermique ou géothermique (puit canadien ou provençal).

Extrait de la revue Architecture à vivre n°46.

Les toitures végétalisées


Hundertwasser, Vienne, Autriche

Cette technique en fait ancestrale, a été développée au cours des siècles. Dés la préhistoire à Babylone, le toit végétal a consisté à recouvrir un toit plat ou de faible pente avec un ensemble constitué de substrat et de plantes, herbes et arbustes.

Cette technique utilisée depuis des siècles par les pays scandinaves, a été remis au goût du jour dans les années 1970 dans bon nombre de pays d’Europe du Nord (Allemagne, Pays-Bas, Suisse, pays scandinaves).

Immeuble à Manhattan, New York, USA

Cette solution connaît un nouvel essor étant une caractéristique architecturale courante de la conception d’un bâtiment durable ou de type HQE.


La toiture végétale, également appelée : toit vert, éco-toit ou toit végétalisé, cumule de nombreux avantages en terme d’isolation thermique et phonique, d’écoulement des eaux pluviales, de biodiversité en milieu urbain notamment et de traitement naturel de la pollution.


Toitures à Québec, Canada

Selon certains experts, le réchauffement climatique dû au rejet de CO2 et autres gaz à effet de serre, pourrait correspondre à une hausse de 1,4 à 5,8 degrés entre 1990 et 2100. Plusieurs pays utilisent à grande échelle cette nouvelle technologie "Les toits verts" pour lutter efficacement contre la pollution. En Allemagne environ 10 % des toits ont été végétalises les dix dernières années : le marché est estimé à 13 millions de mètres carrés par an. Plus de 40 % des villes proposent des incitations financières pour leur développement. À Berlin, par exemple, la ville prend à sa charge 60 % des dépenses liées aux toitures végétalisées et à l'installation de traitements de l'eau de pluie. En Suisse, la ville de Bâle subventionne à hauteur de 40 % la végétalisation extensive de toiture sur son territoire. Au Japon, cette technique est encouragée par le biais d'une réduction des taxes, et la ville de Tokyo exige que toute construction occupant plus de 930 mètres carrés de terrain soit couverte de végétaux sur 20 % de sa surface. La végétalisation se développe aussi dans de nombreuses villes d'Amérique du Nord et au Canada. La France se retrouve encore une fois en retard. 150 000 mètres carrés de toitures végétalisées y ont été recensés en 2002.

Il existe 3 familles de toitures végétalisées

Végétalisation extensive

Elle est destinée aux terrasses peu ou non accessibles. Les plantations, sur une faible épaisseur de substrat ( 8 à 15 cm), sont de types plantes grasses, mousses, lichens, sedums, etc. végétaux de milieux secs et pauvres ayant peu de besoins nutritifs.

Végétalisation semi-extensive

Plantation sur une épaisseur de substrat plus conséquente ( 15 à 30 cm) comprenant un arrosage goutte à goutte. Système très économe en eau, peu d'évaporation. on retrouve dans cette famille, les gazons, et les plantes basses, cette appellation regroupant les couvre-sols, les plantes à fleurs, voire même des plantes grimpantes ( vigne-vierge, chevrefeuille, etc.) ou de petits arbustes.

Végétalisation intensive

On utilise ce type de culture dans le cas où la terrasse est accessible aux occupants du bâtiment. Cette végétalisation peut s'accommoder d'arbres tels des pommiers décoratifs ou des frênes, dans une épaisse couche de culture composée de terre végétale naturelle.












Toiture station de métro, Lausanne, Suisse

Certains des avantages...

Inertie thermique. Une plante est un climatiseur naturel à moindre coût. Sur les toits, elle limite les chocs thermiques. En été, elle réduit sensiblement le besoin de rafraîchissement. En hiver, la couche de terre joue un rôle d'isolant.

Isolation acoustique. Le complexe constituant une toiture végétalisée est un très bon isolant acoustique. Un substrat de 12 centimètres d'épaisseur peut réduire les bruits aériens de près de 40 dB et limite les bruits d'impact. Un avantage non négligeable dans les secteurs très bruyants, urbains en particulier.

Rétention d'eau. La végétalisation des toitures a un effet retardateur d'écoulement des pluies d'orage qui diminue les volumes et les débits d'eau rejetés. La rétention pour une couverture de 8 à 12 centimètres d'épaisseur est de 25 litres d'eau par mètre carré.

Université Arts et Design, Singapour


COMPOSITION DU COMPLEXE DE TOITURE VEGETALISEE

On trouve premièrement, en commençant du bas vers le haut,

1 - l'élément porteur: La toiture végétalisée peut être installée sur une structure en béton, en acier ou en bois à condition que la surcharge admissible soit compatible avec celle du système de végétalisation envisagée.
2 - un pare-vapeur 3 - le complexe isolant,dont la résistance à la compression doit être compatible avec les surcharges prévues : le polystyrène, la laine
végétale et le verre cellulaire sont admis. 4 - La couche d'étanchéité est complétée par un textile conçu pour résister à la pénétration des racines . 5 - La couche de drainage a pour rôle de faciliter l'écoulement de l'eau vers les évacuations pluviales ; son choix dépend de la pente du toit. 6 - textile anti-racines 7 - Le substrat, constitué d'un mélange de minéraux à pores ouverts (particules de lave, pierre ponce, zéolithe...), d’eau, de perméabilité et de résistance à l'érosion. Cette couche peut varier de 6 à 9 centimètres, selon la pente de la toiture, on considère une pente maximale de 35°. Il peut être remplacé par un tapis végétal. 8 - Viennent enfin les semences choisies. Pour une toiture extensive, sedums, plantes herbacées, plantes grasses ou de rocaille sont admises. Ainsi la surface change-t-elle d'aspect en fonction des saisons et de la floraison des végétaux.

Exemples de végétations, type Sédums


Petites maisons



Extrait "La maison écologique" n°47 Oct/Nov 2008

Le territoire et la ville par Paul Virilio

L'exposition à la fondation Cartier "Terre Natale ailleurs commence ici" permet au philosophe urbaniste Paul Virilio de développer ses thèses sur le rétrécissement du monde du aux nouvelles technologies et sur l'évolution des notions de nomadisme et de sédentarité favorisée par les migrations importantes des populations d'ici 50 ans. La confrontation des réflexions de P.Virilio et des films de Raymond Depardon permet de questionner la notion de cité et de mégalopole.
Voici un extrait de texte de Paul Virilio qui introduit le sujet.
Selon un rapport publié en 2007 par l'ONG britannique Christian Aid, on estime à prés d'un milliard le nombre des futurs migrants de l'environnement. D'après ce document, 645 millions de personnes devraient, d'ici à une quarantaine d'années, se déplacer à cause des grands projets - l'exploitation minière intensive ou la construction de barrages hydro­-électriques -, 250 millions en raison de phénomènes de réchauffement climatique, d'inondation ou de submersion du sol littoral, et enfin 50 millions au moins pour fuir les conflits engendrés par ces bouleversements catastrophiques du repeuplement démographique de la planète.
Devant cette crise migratoire sans précédent, incomparablement plus grave que l'immigration de l'âge industriel, et que certains dénomment 1'offensive migratoire du IIIe millénaire, la question de l'urbanisation du monde contemporain se trouve posée en des termes qui remettent en cause la distinction classique entre SÉDENTARITÉ et NOMADISME.
En effet, après l'ère multiséculaire du stationnement durable dans les quartiers d'un cadastre urbain qui devait, dans l'Antiquité, introduire le «Droit de Cité» de la localisation politique et, enfin, «l'État de Droit» des nations, c'est l'ère de la circulation habitable qui débute avec cette délocalisation trans-politique remettant en question la GÉOPOLITIQUE du peuplement de l'âge de la globalisation. Et cela à l'instant précis où grâce aux télé-technologies de l'information, le sédentaire demeure partout chez lui et le nomade nulle part, en dehors de 1'hébergement provisoire d'une transhumance désormais sans but, non seulement entre les divers pays mais au sein d'une même patrie d'un territoire où les camps de réfugiés …èdent non pas aux BIDONVILLES de naguère, mais aux VILLES mégalopole des exclus de tous bords venant concurrencer celle, bien réelle, des inclus de 1 'OUTRE VILLE.
L'exotisme du malheur venant ainsi à la rencontre de celui du bonheur touristique, on imagine aisément l'ampleur du télescopage de ces populations désarrimées de leur urbanité, comme hier le leur ruralité coutumière, et l'accident d'une circulation devenue globale et non plus locale, comme jadis, à l'époque des grandes invasions.
Autorisés à voyager depuis 1997, les Chinois étaient l'an dernier 57 millions à quitter leur pays. Après les Jeux olympiques de 2008, gageons qu'ils seront peut-être 70 millions de touristes...
Observons, à ce propos, qu'il existe depuis longtemps en Chine une population f:lottante de près de 100 millions de paysans démunis qui errent à la recherche l'un emploi et échouent le plus souvent dans les grandes gares du pays, comme l'indiquent Chen Guidi et Wu Chuntao .

Jury de projet pour une installation éphémère au parc de Rentilly







Nos étudiants sont venus présentés leurs projets de structures aux responsables du parc culturels de Rentilly (seine et marne). Cette structure culturelle situé sur un parc à l'anglaise avec un château propose tous les ans au mois de mai un festival intitulé Prin'temps de paroles qui fait la promotion des arts de la rue, de théâtres, d'exposition.
Nous avons proposé aux responsables du parc, des projets pouvant s'inscire dans le temps du festival.





Paysage et pensée paysagère

Je vous recommande la lecture d'un ouvrage qui s'intitule "La pensée paysagère" d'Augustin Berque. Collection Crossborders édition Archibooks.
Extrait...

Les témoins de la naissance du paysage

Pourquoi « naissance », plutôt par exemple qu'invention du paysage ? Parce que je n'aime pas ce vocabulaire constructiviste, qui mène à penser que le paysage serait une pure création du regard humain. Le paysage n'est pas dans un regard sur des objets, il est dans la réalité des choses, c'est-à-dire dans le rapport que nous avons avec notre environnement. Cela sera précisé plus loin. Ici, j'invoquerai seulement Platon, qui, dans le Tintée, appelle genesis (naissance) la réalité du monde sensible [kosmos aisthêtos] dans lequel nous sommes plongés. Cela convient fort bien à la réalité du paysage, réalité qui est effectivement née à un certain moment de l'histoire.
Mais comment dater une telle chose ? Sans parler de ceux pour qui le paysage a toujours et partout existé, les désaccords sont grands à propos de son apparition ; notamment quant à savoir si les Romains avaient ou n'avaient pas cette notion. Ces désaccords sont souvent des dialogues de sourds, faute de témoins objectifs permettant de comparer entre elles, sans ethnocentrisme et sans anachronisme, des cosmophanies différentes.Il fallait en sortir. J'ai adopté pour cela d'abord quatre, puis cinq, puis six critères (voire sept, car le premier se dédouble), sans lesquels on ne peut selon moi parler à bon escient de paysage à propos de telle ou telle culture. Ce sont les suivants, par ordre de discrimination croissante : 1. une littérature (orale ou écrite) chantant la beauté des lieux ; ce qui comprend (1 bis) la toponymie (en français par exemple: Bellevue, Mirabeau, Belœil, etc.) ; 2. des jardins d'agrément ; 3. une architecture aménagée pour jouir d'une belle vue ; 4. des peintures représentant l'environnement ; 5. un ou des mots pour dire « paysage » ; 6. une réflexion explicite sur « le paysage ». Le critère que j'ai adopté en dernier (ici le n° 3) l'a été après la lecture de Javier Maderuelo, qui s'est attaché notamment au côté architectural de la chose ; mais les travaux de Toriumi Motoki sur l'invention du balcon à Paris, lors de la Renaissance, m'avaient déjà mis la puce à l'oreille.

Exposition " Rural Urbanisme"

la Galerie d'Architecture expose durant tout le mois de février
des projets d'architecture de l'agence Dietrich Untertrifaller Architekten
certains de ces projets nous sont connus, ayant eu la chance de les "vivre"
lors de notre séjour au Voralberg.

Palais des festival, Bregenz

C'est l'occasion de découvrir les autres projets récents de cette agence qui
s'est donner une ligne de conduite très "actuelle".

Maison particulière, Dornbirn

Ceux ci sont toujours en relation très intime avec leur contexte.
De ce fait toute réalisation est différente et unique, et n’a de sens que dans
le lieu bâti.
L’agence travaille toujours en tenant compte de la situation urbaine actuelle
et future.

Centre des évènements du Voralberg, Lustenau

A voir et à revoir donc.

des jeux en bois

Une aire de jeux en chêne, parc de belleville, Paris 20

Six années après sa fermeture, la ville de Paris vient à nouveau d’ouvrir l’aire de jeux du Parc de Belleville : un terrain d’aventure hors-norme de 1 000 m2 construit sur les flancs de la colline de Belleville.

En tirant parti de la forte déclivité du terrain, l’agence BASE Paysagistes a imaginé un volume atypique, alliant bois et béton, constitué sur 12 m de dénivelé de pans inclinés ménageant par endroit une pente de 30°, soit la même pente que celle d’un escalier et maximum autorisé par les normes de sécurité françaises. La structure colossale s’inspire tout à la fois de l’image de la cabane, du château, du bateau ou encore de la piste de ski. Au programme, ce sont donc glissades, dérapages, escalades… pour tous les gamins intrépides de plus de 6 ans, difficulté oblige, certaines surfaces étant si pentues qu’il est impossible de s’y tenir debout.

Les différentes pentes sont autant de niveaux de difficultés correspondant à une classe d’âge, et comme l’ensemble de la pente de la structure colle au terrain, les enfants ne peuvent de toute manière pas tomber de plus haut que leur propre hauteur. L’aire de jeux, bordée par deux escaliers latéraux se déploie en trois espaces successifs : une plage en béton projetée aménagée avec cordes de rappel ; une plateforme en bois pensée comme un mikado géant, bordée par des pans équipés de prises d’escalade et par un encorbellement impressionnant intégrant des cônes de visions en inox .

une tour en bois campée au sommet et offrant une vue imprenable sur la capitale.

A l’inverse, sur le grand encorbellement formant un paravent démesuré qui culmine entre 2,50 et 5 m de hauteur par rapport au platelage, les lames sont posées à l’envers pour que les enfants ne puissent pas grimper.

Ce mur vertigineux, inaccessible et impraticable, qui se compose d’une structure en iroko prise en sandwich entre deux bardages de chêne.

La charpente sur laquelle sont vissées les lames de toute la partie platelage est en chêne massif. Elle se compose d’un enchevêtrement de poutres principales et de solives fixées par des équerres en acier galvanisé vissées sur ces poutres primaires. Toute la surface de platelage étant composée d’une succession de surfaces avec des changements de pentes et des arêtes situées dans deux plans différents, les découpes de lames et d’ossature de charpente ont du être finalisées sur place.



Un joint de 3 mm a été laissé entre chaque lame. Contrairement aux apparences lorsque l’on se trouve confronté pour la première fois à cette impressionnante structure, certes moins conventionnelle que les aires de jeux classiques, tout a donc été, bien entendu, conçu dans le respect scrupuleux des normes de sécurité : hauteurs acceptables de chute, inclinaisons maximales des pentes, distances de sécurité…

Un projet a visiter et à pratiquer!!!

du bois...

Aménager un espace, structurer un espace avec du « bois »

Une des questions majeures lors de l’élaboration d’un projet, est celle concernant le matériau qui doit être employé.

Ce choix peut conditionner une partie non négligeable du développement de votre projet, si l’on ne tient compte bien évidemment du coté financier.

En fait de bois, il y a des bois, tant au niveau des structures constructives, que de l’aspect esthétique.

Une première partie concerne les structures.

Sans reprendre l’ensemble des caractéristiques et des avantages, notamment écologiques de ce matériau, on en retiendra sa souplesse de mise en œuvre.

La maison bois et donc par analogie les structures en bois, peuvent être décomposées en 4 grandes familles, qui pourront parfois se décliner en fonction d’une localisation géographique.

bois massif empilés

c'est la plus ancienne des techniques de constructions .

C’est l’image de la cabane de trappeur réalisés avec des troncs non équarris nommés « fustes ». Cette technique a évolué avec un empilement de troncs équarris et calibrés, ou avec des madriers empilés.


Fustes, cabane troncs non équarris (brut avec écorce), la stabilité et l’étanchéité sont assurées grâce à des entailles aux extrémités et en sous-face.



Rondins, les troncs sont équarris, coupés et taillés aux dimensions souhaitées
en atelier, puis a
ssemblés par simple empilage sur le chantier. Cette technique
a bien évoluées, mettant en œuvre des profils d’entailles permettant une très

bonne tenue à l’étanchéité et l’intégration des réseaux de fluides.



Madriers, c’est en fait la technique du rondin, cette fois ci avec des sections
standardisées rectangulaire, qui évolue également vers des systèmes de
madriers contrecollés, voir même d’assemblage de planches clouées


Le colombage

cette technique a été développée à partir du moyen âge et a été largement utilisée en France. Elle est composée d’éléments de bois verticaux porteurs, de traverses horizontales et diagonales de fortes sections, entre lesquels on réalise un remplissage fait de torchis, de briques ou de terre, selon la région.


Alsace Sud Ouest


L’ossature bois ou M.O.B.,

C’est en fait une évolution de la technique du colombage.
Ce sont actuellement les constructions bois les plus répandues.

Cette technique est basée sur la mise en place d’une structure constituée d’un ensemble de montants et de traverses en bois de faibles sections peu espacés en général 600 mm. Cet ensemble forme un cadre sur lequel on vient fixer des panneaux à base de bois ou des renforts en diagonale, qui assurent la rigidité de l’ensemble. Le remplissage entre montants et traverses par un isolant donne à cette technique d’excellentes performances thermiques et acoustiques.
Le mur est donc constitué d’un ensemble de couches avec un revêtement intérieur (plaque de plâtre, lambris …), un revêtement extérieur (bardage bois, panneaux, pierre, brique, enduit …) et des vides d’air ménagés entre chaque couche.


Ossature Détail


Structure Poteaux/Poutres,

La structure porteuse de la maison est constituée d’un assemblage indéformable et très rigide de poteaux et de poutres, parfois en bois lamellé-collé. Cela permet de dégager de grands espaces pour installer notamment de larges baies vitrées.

Ce type de construction permet de réaliser de grandes portées préservant de grands volumes libres tout en conservant de grands avantages thermiques et acoustiques.



Poteaux et poutres de fortes sections permettant de réaliser de grandes portées



Exemple de structure poteaux/poutres